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lundi 14 février 2011

Arcade Fire... WOW !

Avec la tempête qui sévit aujourd'hui au Québec, je ne peux m'empêcher de faire une analogie avec celle qui secoue la planète entière, un tempête de force 5 appelé Arcade Fire.  Quel vent de fraîcheur pour l'industrie de la musique.  Les gens de Grammys sont enfin sortis du moule en votant pour eux alors que les Lady Gaga, Eminem et cie étaient également en lice pour la catégorie Album de l'année, une des plus convoitées.  Même l'affable Kanye West s'est exprimé positivement sur Twitter ( à sa façon, bien entendu ).  Je crois fermement qu'il s'agit d'un événement qui sera grandement favorable à l'industrie musicale en entier parce que ceci nous permet de sortir des sentiers battus et nous permets d'ouvrir nos horizons à autre chose que des émules de Madonna ( Lady Gaga ), des New Kids On the Block ( Justin Bieber ) et des rappers années 80.  Arcade Fire a eu le "culot" de s'exprimer en français devant l'auditoire puritain américain, Régine était émotive et le groupe est même retourné à leurs instruments pour offrir une autre chanson au nom de l'amour de la musique.  Chapeau.

Ceci mets en relief par contre la vétusté du modèle actuel de l'industrie locale, en commençant par l'ADISQ.  Cette association est encore passée à côté d'une belle occasion de redorer son blason.  Jamais Arcade Fire n'ont-ils reçus de nominations, ni comme artiste anglophone ou comme "s'étant le plus illustré en dehors du Québec".  Ceci ne mets qu'en relief le conservatisme démesuré, l'immobilisme et l'étroitesse d'esprit de l'ADISQ.  J'ai cessé de regardé ce gala depuis des lunes, étant écœuré de toujours voir les mêmes.  Même Malajube, un des meilleurs groupe des dernières années, n'a mérité qu'une place au sein de l'Autre Gala, celui diffusé sur une chaine câblée avec un auditoire de 47 personnes en période de pointe.  Dans un Québec de plus en plus multiculturel, principalement sur l'Île de Montréal, où siègent les bureaux de L'ADISQ, il serait grand temps que les bonzes de l'industrie sortent de leur stoïcisme et élargissent leurs horizons pour faire place au grand talent des québécois qui chantent dans une autre langue que le Français. 

Ne vous y méprenez pas, viles indépendantistes et souverainistes, j'ai bien la fibre nationaliste et je suis fier de m'exprimer en français, mais je suis aussi mélomane et réaliste; ne faisons pas ombrage aux artistes qui offrent une vitrine incomparable à notre nation.

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